Un bon coach…
Le coaching est une profession à part entière. Cela signifie qu’il existe des compétences spécifiques qui y sont associées. Les 11 compétences ICF d’un bon coach constituent un bon baromètre. « Ecouter » et « poser des questions » sont des éléments primordiaux mais ce ne sont que 2 des 11 compétences requises. Celles-ci se déclinent par ailleurs à plusieurs niveaux. Ajoutons à cela qu’un bon coach est capable de se remettre en question et qu’il est donc également un bon auto-observateur, essentiel pour mieux observer l’autre. Un coach voit et entend ce que les autres n’ont pas encore vu ou entendu.
L’essentiel réside dans la qualité de la présence du coach. Un coach est conscient de l’impact qu’il peut avoir grâce à sa boîte à outils et ses compétences. Etre sage peut aider mais ce n’est pas suffisant pour garantir des résultats durables. Le coach n’a donc pas nécessairement de cheveux gris. Un jeune coach « frais émoulu » peut être d’une grande aide pour un jeune manager ambitieux.
La qualité de « présence » du coach se manifeste surtout dans sa capacité à rester focaliser sur l’essentiel et non sur « ce qui ne va pas ». Il ne se perd pas dans les détails, ne s’égare pas dans le contenu ou le déni ou encore les tentatives de manipulations. Plus le coach est capable d’élargir votre perception, plus vous pouvez évoluer.
Un bon coach se concentre sur les opportunités qui surgissent et ose les « confronter » en cas d’échec. Un bon coach donne de l’espace et du temps – 2 cadeaux en soi – et il vous soutient dans votre processus sans en prendre la charge à votre place.
Un bon coach vous défie et sait comment rétablir l’équilibre entre « amertume » et « prendre sa responsabilité ». Un bon coach est donc capable de laisser la responsabilité de l’action au coaché mais fait cependant tout ce qui est nécessaire pour l’assister dans son processus. Plus le coach est vif, plus le coaché entrera en mouvement.