Dans cet article, découvrez comment poser des questions puissantes transforme vos échanges et stimule des solutions créatives, au-delà des simples conseils.

Imaginez vous lors d’une réunion ou d’un échange avec un collaborateur. Au lieu de lui donner immédiatement votre point de vue ou une solution toute prête, que se passerait-il si vous lui posiez une question qui le ferait réfléchir ? Une question qui ne se contente pas de gratter la surface, mais qui l’invite à explorer la situation sous un nouvel angle, à envisager des perspectives qu’il n’avait pas encore envisagées.

Les questions puissantes témoignent d’une véritable écoute et montrent un intérêt sincère pour les capacités de réflexion de la personne. En aidant quelqu’un à trouver ses propres réponses, vous l’encouragez à développer sa créativité et à découvrir des solutions innovantes, bien plus pertinentes que des réponses « clé en main ».

Mais qu’est-ce qui fait qu’une question devient vraiment puissante ? Tout commence dans notre cerveau. Bien que nous vivions à une époque de haute technologie, notre cerveau réagit encore souvent à partir de son centre reptilien, gouverné par l’instinct. Une question bien posée stimule non seulement ce cerveau instinctif, mais aussi le cerveau émotionnel et logique, amenant ainsi des réflexions plus profondes et des décisions plus conscientes.

Dans notre programme COMBI vous découvrirez en profondeur comment les questions puissantes peuvent devenir vos alliées les plus précieuses pour déclencher le changement.

Ci-dessous des exemples de questions non impactantes vs. questions puissantes. Quel type de questions posez vous le plus souvent ?

Les questions non impactantes limitent

• Questions suggestives – e.g.: Ne penses-tu pas que la meilleure solution serait de déléguer cette tâche à ton équipe ? Cette question oriente la personne vers une réponse que vous avez déjà en tête, au lieu de l’inviter à réfléchir à d’autres possibilités
• Questions chargées – e.g.: Pourquoi n’as-tu pas réussi à respecter le délai, même si tout le monde y est arrivé ? Cette question porte une connotation négative et peut créer de la défensive, en plus d’induire un jugement.
• Questions à choix forcé – e.g.: Préférez-vous travailler plus d’heures ou réduire la qualité du projet ? Cette question ne laisse que deux options, limitant les alternatives alors qu’il pourrait exister d’autres solutions.
• Questions multiples – e.g.: Pourquoi ce projet n’est-il pas terminé ? Est-ce à cause d’un manque de ressources, de compétences, ou de gestion du temps ? Cette question pose plusieurs interrogations en même temps, ce qui peut embrouiller la personne et l’empêcher de répondre clairement
• Questions fermées – e.g.: As-tu résolu le problème avec le client ? Cette question se limite à un « oui » ou « non » sans inviter à une réflexion approfondie sur le processus ou les solutions potentielles

Les questions puissantes élargissent les perceptions

• Questions ouvertes – e.g.: Quels sont les différents angles que tu pourrais explorer pour résoudre ce problème ? Cette question invite à réfléchir en termes de possibilités et de perspectives multiples
• Questions issues du métamodèle – e.g.: Quand tu dis que ‘rien ne fonctionne dans l’équipe’, peux-tu me dire exactement ce que tu entends par ‘rien’ et ‘fonctionner’ ? Le métamodèle vise à clarifier les généralisations et présuppositions, en amenant la personne à spécifier et explorer des concepts vagues.
• Questions OAC : Observation, Analyse & Conclusion – e.g.: Que remarques-tu dans la dynamique de l’équipe ? Comment analyses-tu ces comportements, et quelles conclusions pourrais-tu en tirer pour améliorer la collaboration ? Cette approche encourage une réflexion structurée, partant des observations factuelles, passant par une analyse, pour aboutir à des conclusions.
• Questions stimulantes – e.g.: Si tu pouvais éliminer un seul obstacle dans ce projet, lequel choisirais-tu et pourquoi ? Cette question aide la personne à prioriser et à réfléchir de manière plus stratégique sur les solutions possibles.
• Questions « à un million de dollars » (ou miracles) – e.g.: Si tu te réveillais demain et que ce problème était totalement résolu, qu’est-ce qui aurait changé ? Que ferais-tu différemment ? Une question miracle invite la personne à visualiser une solution idéale et à réfléchir aux actions qui pourraient la rapprocher de cette vision.

Ces exemples illustrent la manière dont les questions puissantes favorisent la réflexion et élargissent les perspectives, alors que les questions non impactantes tendent à restreindre la réflexion et à orienter les réponses.

Les questions puissantes sont au cœur du processus de coaching, car elles encouragent la prise de conscience et la transformation chez le client. Une question bien formulée ne se limite pas à obtenir une réponse immédiate ; elle ouvre la voie à des réflexions profondes et à de nouvelles perspectives, favorisant ainsi le développement personnel et professionnel.

Dans notre formation de coaching, nous vous enseignons cette compétence clé pour accompagner efficacement vos clients et collaborateurs, en respectant les standards de l’ICF.

Envie de maîtriser ce levier pour transformer vos interactions ?

Rejoignez notre programme COMBI et découvrez comment les questions puissantes peuvent devenir vos alliées les plus précieuses pour déclencher le changement.

Découvrez COMBI